Bienvenue, bienvenue, bienvenue...

Gudule, c'est ma plante de bureau. C'est aussi la compagne de Norbert, ma seconde plante de bureau.


Gudule, seconde du nom, est une kalanchoé née en 2014 tandis que Norbert est un Dracaena Marginata, né à une date inconnue. Ensemble, ils attendent un bébé-plante de bureau (comprendre qu'ils l'auront quand la propriétaire schizo aura trouvé la perle rare).


Gudule en voit des vertes et des pas mûres. Elle râle, partage ses bons plans & astuces, écrit beaucoup, voyage un peu... Elle bricole aussi. Elle n'est ni vraiment écolo, ni vraiment bobo, ni vraiment fashion, ni vraiment féministe... Elle tente juste d'avoir la tête sur les épaules... Un peu.


Bref, bienvenue dans le bazar de Gudule! (parce qu'on s'en moque de Norbert, il parle pas).

jeudi 27 novembre 2014

Gudule et l'avortement...

1ère Partie.

« On ne dit plus un avortement mais une interruption volontaire de grossesse, ceci afin de ménager l’amour-propre du fœtus. » 
Pierre Desproges



Vous l'aurez deviné, aujourd'hui, on parle avortement. Ce sera probablement plusieurs articles à la suite parce que ce n'est pas un sujet que l'on peut traiter à la légère. Beaucoup de choses ont été dites et faites et je refuse de n'être que superficielle.


  • Kézako?
D'après le Larousse, un avortement est une interruption prématurée de la grossesse mais aussi un échec, un développement incomplet (d'un projet, par exemple).

D'après le site Santé - Médecine, un avortement est un acte destiné à interrompre le cours d'une grossesse. L'avortement peut avoir des motivations non médicales, il s'agit d'une interruption volontaire de grossesse, ou IVG. Ce type d'avortement est encadré par la loi et ne peut intervenir après la quatorzième semaine d’aménorrhée (absence de règles). Quand le foetus est porteur de malformations ou d'une pathologie graves, ce délai peut être dépassé pour pratiquer une interruption médicale de grossesse, ou IMG. Il est possible d'avorter par voie médicamenteuse ou par voie chirurgicale.



  • Que dit la législation?
En France, l'avortement a été légalisé par la loi Veil datant de 1975. La loi du 04 Juillet 2001 a amélioré le droit des Femmes en ce sens. Plus récemment, la loi du 04 août 2014 a effacé le fait que la Femme devait estimer être en "situation de détresse" pour justifier son avortement.
Seule la Femme peut en faire la demande (de fait, les demandes parentales ou du conjoint sont non-recevables). L'IVG est strictement encadré et ne peut être effectué après 14 semaines d'aménorrhée sauf problème médical grave.

Seul un médecin peut pratiquer une IVG dans un centre autorisé à pratiquer l'avortement. Il doit aussi informer sa patiente des risques et effets secondaires suite à la pratique de cet acte médical.

La loi (article L.2212-1 du Code de la santé publique) permet à toute femme enceinte, majeure ou mineure, qui ne veut pas poursuivre une grossesse de demander à un médecin l’interruption de sa grossesse. Seule la femme concernée peut en faire la demande.
A noter que l'anonymat est un droit. Dans les établissements de santé, ce derniers est garantit. En revanche, pour le reste, des mesures de confidentialité ont été mises en place.



  • La procédure
L'IVG est l'un des seuls actes médicalisés en France qui bénéficie d'un délais de réflexion. A mon sens, la procédure est longue et lourde mais elle se justifie amplement par le fait qu'il est possible de regretter son acte après coup.

Il existe deux méthodes pour avorter: l'IVG médicamenteuse et l'IVG chirurgicale. La technique utilisée dépend essentiellement de l'état de santé de la patiente. Un fascicule remit durant le premier rendez-vous médical explique les deux procédures.

L’IVG médicamenteuse est pratiquée soit en établissement de santé, soit en cabinet de ville ou dans un centre de planification, ou dans un centre de santé. Elle est pratiquée jusqu’à la fin de la 5ème semaine de grossesse, soit au maximum 7 semaines après le début des dernières règles.
En établissement de santé, ce délai peut être prolongé jusqu’à 7 semaines de grossesse (soit 9 semaines après le début des dernières règles). Un protocole médicamenteux spécifique sera utilisé pour ce délai de 2 semaines, plus tardif.
La méthode de l’IVG médicamenteuse consiste à prendre deux médicaments différents (comprimés) en présence du médecin au cours de deux consultations, puis, à vérifier que la grossesse est bien interrompue au cours d’une visite de contrôle.
L’IVG chirurgicale peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le début des dernières règles ; elle est pratiquée obligatoirement en établissement de santé. Cela consiste, après avoir ouvert le col utérin et anesthésié la patiente, à aspirer le contenu de l'utérus.
Le choix entre ces deux méthodes revient, in fine, au médecin. Deux visites, espacées de 7 jours minimum (délais de réflexion) dont effectuées.
La première sert, notamment, à dater la grossesse (via une échographie). Durant cette dernière, les effets secondaires sont expliqués et un entretient psychosocial proposé (les femmes majeures peuvent le refuser mais il est obligatoire pour les mineures).
La seconde, elle, permet de confirmer (ou non) la décision et de mettre en place la procédure d'IVG, le cas échéant.



  • En chiffre:
    • 220 000 avortements sont pratiqués chaque année en France (chiffre plus ou moins stable depuis 2006 après 10 ans de hausse)
    • 1 Française sur 3 (environ) a eut recours à un avortement au cours de sa vie
    • 15 000 avortements sont pratiqués chaque année sur des mineures
    • 2.7% est le pourcentage de femme de la tranche des 20-24 ans ayant eut recours à un IVG
    • 191.74 euro est le prix d'une IVG médicamenteuse en médecine de ville (tarif forfaitaire). Il comprend la seconde visite obligatoire, les deux consultations de prise des médicaments, les médicaments et la visite de contrôle (le reste: 1ère visite, analyses... sont prise en charge sur le régime normal)
    • 257.91 euro est le prix d'une IVG médicamenteuse en établissement de santé (tarif forfaitaire). Il comprend les 2 visites de prises de médicaments, les analyses, la visite de contrôle et les médicaments. Les 2 visites obligatoires ne sont pas comprises.
    • 437,03 euros à 644,71 euro est le prix d'une IVG chirurgicale (tarif forfaitaire). Le prix varie en fonction de l'établissement et du type d'anesthésie. Il comprend: les analyses, l'anesthésie, l'acte, la surveillance et l'hébergement. Il ne comprend pas les 2 visites obligatoires ainsi que la visite de contrôle. Le forfait journalier n’est pas facturable. Votre complémentaire santé peut éventuellement prendre en charge tout ou partie des frais qui ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie.
    • 100 % est le taux de remboursement de la Sécurité Sociale.




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