Bienvenue, bienvenue, bienvenue...

Gudule, c'est ma plante de bureau. C'est aussi la compagne de Norbert, ma seconde plante de bureau.


Gudule, seconde du nom, est une kalanchoé née en 2014 tandis que Norbert est un Dracaena Marginata, né à une date inconnue. Ensemble, ils attendent un bébé-plante de bureau (comprendre qu'ils l'auront quand la propriétaire schizo aura trouvé la perle rare).


Gudule en voit des vertes et des pas mûres. Elle râle, partage ses bons plans & astuces, écrit beaucoup, voyage un peu... Elle bricole aussi. Elle n'est ni vraiment écolo, ni vraiment bobo, ni vraiment fashion, ni vraiment féministe... Elle tente juste d'avoir la tête sur les épaules... Un peu.


Bref, bienvenue dans le bazar de Gudule! (parce qu'on s'en moque de Norbert, il parle pas).

vendredi 24 octobre 2014

Gudule et le jeu de rôle...

Ou le pourquoi du parce que Gudule est schizophrène...

Mon rêve ...
  • Kézako?
Un jeu de rôle est une technique ou activité, par laquelle une personne interprète le rôle d'un personnage (réel ou imaginaire) dans un environnement fictif. (Wikipédia)
J'avoue que je ne peux pas faire plus court et plus concis. Il est clair que dans les lignes qui vont suivre, je vais parler de l'activité qui se scinde en plusieurs "catégories" : le jeu de rôle sur table, le jeu de rôle vidéo (Mmorpg), le jeu de rôle grandeur nature (GN pour les intimes) mais aussi le jeu de rôle textuel (par écrit, j'y reviendrai).

Si je vais m'attarder sur toutes les formes (ou presque) de jeu de rôle, je ne compte pas vous faire un historique. Pour cela, vous agitez les doigts sur votre clavier, dans Google et vous tapez:

Histoire du jeu de rôle
Vous verrez, c'est magique.

  • Et le rapport avec toi?
Moi je suis tombée dans le sac à dés à 15 ans, à une époque où le jeu de rôle était encore plus considéré comme une activité de satanistes que maintenant. En réalité, j'ai commencé à jouer à cet âge mais autour de moi, certains de mes proches y jouaient alors que j'étais gamine.
Bref, j'ai commencé par être simple joueuse puis je suis passée au stade de maître de jeu au bout d'un an. A partir de là, j'ai passé plus de temps à "torturer" des joueurs qu'à incarner mes propres personnages. Lorsque je suis partie à la fac, j'ai continué à être Mj mais alors que j'avais commencé peu à peu le rp par écrit via Caramail, j'y suis carrément devenue "accro" à l'université, quand les plateformes sur forum ont réellement commencé à s'étendre.
Depuis, si les aléas de la vie font que je n'ai plus de groupe à mjter, je reste sur le rpg écrit. J'ai testé Facebook (et j'en suis revenue, je dois l'avouer), ce que l'on appelle le SD (j'en faisais largement avant que ça devienne la mode), sur msn puis skype (idem), par sms (quand on a pas le temps, ça cale une dent creuse), par mail... ne me reste plus que Twitter mais comment dire... j'a pas envie.

Vous l'aurez compris, en 15 ans de jdr variés, j'ai eut le temps de cumuler à la fois expériences et personnages dans ma petite caboche même si, désormais, mon activité s'est considérablement réduite... ne serait-ce que parce que ma plateforme préférée (le forum) a été largement évincée par les autres, notamment Facebook (non, je ne dirai pas ce que j'en pense, finalement...).


  • Le jeu de rôle papier (dit sur table aussi):
Le terme de papier désigne la feuille (ou les feuilles) que les joueurs remplissent afin de dessiner à coups de chiffres, de croix, d'adjectifs et de statistiques, les caractéristiques principales du personnage qu'ils vont incarner.
L'expression sur table, quant à elle, indique simplement que les joueurs et leur maître du jeu (mj) se réunissent autour d'une table pour jouer.

Voilà comment s'organise une partie sur table. Dans les faits, c'est vraiment bien plus le bazar...
Les parties s'étalent généralement de quelques heures (une après-midi) à... une journée entière non stop (voir plus). Souvent, on ne se rend pas compte du temps qui s'écoule en dehors du jeu. Et tout aussi souvent, on sous-estime la fatigue que cela provoque. Car même si l'activité physique est réduite, les neurones, eux, chauffent à plein régime: imaginer, réagir, prévoir...  Bref, c'est pas une thalasso au club Med.

Pour les joueurs, l'investissement financier n'est pas très important: un crayon papier, une gomme, un set (ou plusieurs) de dés et de quoi essayer de soudoyer le Mj (très très important).
Le mj, quant à lui, assume la plus grande partie financière, notamment avec l'achat des livres du jeu de rôle dont le prix peut aller de 30 euro à 60 ou même 70 pour un livre. Quand on sait que pour les plus grandes sagas, il y a une dizaine (voir plus) de livre et qu'à cela on ajoute les différentes versions... Bref, pour exemple, ma série de livre du jdr Anima m'a coûté la "bagatelle" de 300 euro (et encore, j'ai raté le dernier livre à 40... il va attendre un peu...). Il faut aussi ajouter les dés et surtout, le temps que cela demande de prévoir un scénario (certains mj font comme moi: ils ne prévoient rien et construisent au fur et à mesure, ce qui est encore plus épuisant mais bien plus imprévisible pour les joueurs).

Les parties se passent essentiellement bien: fous rires, moments d'angoisse, moments hors-jeu ... Il n'est pas rare que le groupe s'étende, une fois la partie terminée, sur ce qui s'est déroulé. Il faut aussi noter qu'un scénario ne dure pas obligatoirement une partie. Il est donc communément admis qu'un groupe se retrouve de manière régulière afin de terminer un scénario (voir carrément plusieurs, ce que l'on appelle alors campagne).


  • Le jeu de rôle grandeur nature:
L'expression "grandeur nature" sous-entend que le jdr, au lieu de se passer autour d'une table ou devant un écran, se déroule dans la nature. Les joueurs ne sont plus assit mais bougent, incarnant alors réellement leur personnage dans un univers donné. Les pj (personnages joueurs) sont alors costumés selon le personnage qu'ils incarnent. L'équipe d'orga (organisateurs) s'occupent de faire vivre l'univers, de lancer les intrigues, de créer le décor et de recruter les pnj (personnages non joueurs) qui doivent alors incarner des personnages importants destinés à ne participer que d'une manière minime aux intrigues.

Exemple de costume... N'est-il pas meugnon?
En tant que PJ, participer à un GN demande de prendre en compte beaucoup de choses. La première est l'organisation: jours de congés, transport, nourriture, couchage, création du personnage, de son costume, de son background ...

La seconde est d'ordre strictement économique. A l'heure actuelle, on trouve très peu de GN à moins de 50 euro (et de moins en moins entre 50 et 100 euro), c'est ce que l'on appelle la PAF (participation aux frais). Généralement, elle comprend une participation aux frais de location du lieu, aux créations de décors spécifiques (car souvent, les associations de GN ont une sacrée base de décors), aux frais de nourriture (un repas ou deux pour tous les joueurs est compris dans la PAF parfois), aux frais de sécurité et hygiène...
Ensuite, il faut ajouter: les frais de transport et, le plus gros, les frais pour le costume: tissu, matériaux divers et variés, armes en latex... 

Il est clair que débuter le GN demande vraiment un gros fond d'investissement car tout est à acheter et/ou à louer. Plus vous continuez à faire du GN, moins vous aurez de matériel à acheter puisque vous pourrez réutiliser ce que vous avez déjà avec quelques variations.

On trouve des GN de toutes durées: d'une soirée à presque une semaine, en passant par un week-end complet. Beaucoup d'univers sont à disposition: Harry Potter, Game Of Throne, Legend of 5 Rings... il suffit de chercher et il est fort aisé de trouver son bonheur.

En revanche, si je peux me permettre un seul conseil:

Préparez-vous un an à l'avance et ne faites que ça!

Parce que commencer à s'affoler à deux semaines du GN, c'est le meilleur moyen de rater son GN.

Dernière chose, le GN demande une certaine dose de confiance en soi. En effet, il ne faut pas craindre d'incarner son personnage dans son intégralité (si, sur la fiche envoyée aux orgas, vous dites qu'il pète, vous allez devoir le faire... et ouais) et d'aller vers les gens (ce qui sous-entend: essayer de les tuer, parler, négocier, insulter...). Vous jouez un rôle. Alors oui, vous serez jugé (ou du moins votre personnage sera jugé) sur votre jeu d'acteur. Oui, certains PJ se moqueront de vous (en jeu et hors jeu). Oui, vous risquez fort de perdre votre premier perso à la première occasion (parce que certains pj n'ont pas de pitié et tuent tout ce qui bouge pour le fun) ce qui sous entend que vous allez finir le GN dans la peau d'un pnj...

Cela ne doit pas vous arrêter. Parce que votre jeu d'acteur va s'améliorer au fil des GN, parce que c'est un bon moyen de prendre de l'assurance, parce que très vite, vous saurez vous défendre... Et surtout parce que le GN reste une excellente expérience, emplie de souvenirs merveilleux et de rencontres exceptionnelles. La preuve, je continue, des années après, à balancer le dicton phare du groupe de barbares (belges) qui avait pris ma sorcière en pitié:

Quand t'as un doute, tu goûtes...
C'est devenu ma private joke perso puisque j'ai plus personne avec qui la partager...


  • Le jeu de rôle textuel:
Petite définition que je pique allègrement à Moody (d'Infinite RPG):
Le jeu de rôle textuel est un loisir qui se pratique en ligne par des rôlistes qui créent un univers persistant où ils pourront imaginer leurs personnages et les faire interagir sous forme de dialogues écrits.
En résumé (très rapide), c'est la version 2.0 du jdr sur table.

Il n'y a pas vraiment grand chose de plus à dire à ce sujet, je le crains. Le Blog d'Infinite-RPG en parle très bien et je vous invite donc à  aller farfouiller dedans si le sujet vous intéresse.



En conclusion, je songe à parler de temps en temps de jdr. Vous risquez donc de voir quelques articles fleurir parfois et explorer un univers ou un jeu de rôle particulier (écrit, papier ou gn voir peut être vidéo si j'en ai le courage). En attendant: ils en parlent:











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