Bienvenue, bienvenue, bienvenue...

Gudule, c'est ma plante de bureau. C'est aussi la compagne de Norbert, ma seconde plante de bureau.


Gudule, seconde du nom, est une kalanchoé née en 2014 tandis que Norbert est un Dracaena Marginata, né à une date inconnue. Ensemble, ils attendent un bébé-plante de bureau (comprendre qu'ils l'auront quand la propriétaire schizo aura trouvé la perle rare).


Gudule en voit des vertes et des pas mûres. Elle râle, partage ses bons plans & astuces, écrit beaucoup, voyage un peu... Elle bricole aussi. Elle n'est ni vraiment écolo, ni vraiment bobo, ni vraiment fashion, ni vraiment féministe... Elle tente juste d'avoir la tête sur les épaules... Un peu.


Bref, bienvenue dans le bazar de Gudule! (parce qu'on s'en moque de Norbert, il parle pas).

lundi 13 avril 2015

Les hommes ne peuvent pas se faire violer...

Bah voyons... Et Gudule, c'est un rosier.

Owi du muscle!

Je sais très bien que je traite énormément des femmes sur ce blog. Peut-être même trop. Mais il ne faut pas croire que j'oublie totalement ce à quoi sont soumis les représentants de la gent masculine. Un impératif de "virilité" imposée par des médias qui veulent une société bien manichéenne, où tout se range à la perfection.

Je décide donc de sortir de cette bulle pour aller de l'autre côté de la barrière, le côté obscur de la force... J'plaisante. J'estime qu'être féministe en 2015 ce n'est pas parler uniquement des problèmes de buisson.





Aujourd'hui, m'dame, m'sieur, on va parler poutre!
Tutafé! Attention, fortes doses de sarcasme à venir!



Plus sérieusement, je vais évoquer un sujet qui n'a rien de comique: le viol masculin. Comme je l'ai évoqué à travers mes nombreux articles sur le viol (, et ici), le viol masculin, quand il concerne une femme et un homme, n'est pas légalement reconnu. Il est considéré comme une agression sexuelle. Pour rappel:

Le viol se distingue de l'agression sexuelle notamment par la pénétration sexuelle qu'elle soit vaginale, anale ou oral via un phallus, des doigts ou des objets... c'est la notion de "pénétrant et pénétré". 
Les agressions sexuelles, en résumé, désignent le reste. Ce n'est pas expressément défini dans le Code Pénal mais cela regroupe (entre autre): attouchements, masturbation imposée, visionnage pornographique, exhibition sexuelle, bizutage, harcèlement...
Que l'agresseur l'impose à sa victime ou qu'il impose à sa victime d'agir par un biais ou un autre. A noter que dans le cas où un homme se fait violer par une femme qui l'oblige à la pénétrer, ce n'est pas un viol aux yeux de la loi mais une agression sexuelle. (source)


 A la base, je ne savais pas vraiment comment entamer un sujet sur les hommes et les clichés qui y sont inhérents. Finalement... la "solution" s'est imposée à moi via cette vidéo:


 Initulée: "Why rape is sincerely hilarious?", elle a été publiée le 26 mars 2015 sur notre ami youtube par M. Andrew Bailey. Pour les anglophobes, voici la traduction par Mymy de Madmoizelle:

« Salut, je m’appelle Will, et je pense très sincèrement que le viol, c’est hilarant.
QUAND ÇA ARRIVE À DES MECS ! 
 C’est horrible quand ça arrive à des femmes, mais des mecs qui se font violer, c’est à crever de rire. Les comédies d’Adam Sandler, Crazy Dad, American Trip, Comment tuer son boss, Serial Noceurs, la prison d’Abu Ghraib… Mindy England n’était pas une criminelle de guerre, c’était une foutue comique ! 
Eh, moi-même, j’ai été abusé par ma prof. C’était pas un pédophile, c’était une FEMME ! Elle m’a violé, et j’étais en mode « YEAH ! », parce que j’étais un gosse de treize ans en chaleur, je voulais grave baiser, et j’ai grave baisé avec une adulte en qui j’avais confiance. 
Mais les gens du social continuent à essayer de me convaincre que c’était une expérience négative ! Enfin, mon assistant social actuel ; j’ai jamais pu en parler à ma précédente assistante sociale, parce que c’était une femme — pas facile de s’ouvrir niveau émotions ! Mais PAS parce que j’ai été violé par une femme, attendez : c’était pas un VRAI viol. 
Enfin, j’veux dire… J’en avais envie. J’en avais FORCÉMENT envie puisque j’ai eu une érection à cause de ses stimulations et de la peur. Physiquement, c’était super agréable ! Et en même temps, c’était comme… la pire chose qui puisse jamais m’arriver, comme si j’étais même pas humain. 
(Rires) 
Mais SI, c’est drôle ! Tous les mecs en riaient, et me traitaient de tafiole parce que je n’avais pas vraiment aimé, et j’étais en mode « DUH ! Bien sûr que j’ai kiffé, enfin », alors ils m’en ont tapé cinq et m’ont dit que j’étais cool, et que cette prof était super bonne, et qu’ils étaient jaloux ! J’ai jamais été aussi populaire, dans ma vie, qu’à ce moment-là. 
J’ai jamais été aussi heureux qu’à ce moment-là. 
Et j’étais pas heureux. 
Mais parfois, quand on est un mec, pour bien s’intégrer, il faut cacher sa douleur, et l’humour est très pratique pour ça. C’est pour ça que je crois sincèrement que le viol, c’est hilarant. 
Parce que j’ai pas d’autres choix. »


Cet homme-là a fichtrement tort. Le viol masculin, c'est une grosse blague. Après tout, les mecs ne sont que des zizis sur pattes. La seule chose à laquelle il pense, c'est trouver un trou pour se blottir. Et voilà en quelques mots comment je viens de balancer le plus gros cliché à propos du viol masculin.

Même si j'avoue que je vanne Norbert à ce propos assez régulièrement, j'ai tout à fait conscience que son cerveau n'est pas programmé pour ne penser qu'à jouer à la bête à deux dos (quoique... des fois j'ai des doutes).

Faut dire aussi qu'un mec c'est sacrément plus fort qu'une gonzesse... Que dès que ça a le kiki tout dur c'est que ça en a envie... Alors, mesdames, comment violer un mec? Petit cours par Gudule en personne:

  • Lui faire du chantage.
  • Croire que c'est parce qu'il bande qu'il en a envie, ce gros porc.
  • Lui dire que s'il n'a pas envie, c'est qu'il ne vous aime pas.
  • Frapper dans sa virilité: lui dire qu'il est une b*te molle
  • Se foutre de lui devant les potes et les copines
  • Lui filer du viagra ou toute substance visant à lui faire avoir une érection, une perte de moyen...

Essayez, résultats garantis! 100% pur viol avec des vrais morceaux de séquelles psychologiques dedans! Attention, veillez à bien les détruire ou à les atteindre psychologiquement avant parce que sinon, vous n'aurez rien! Pas même une demi érection... 



Si vous n'avez pas encore fermé la page, c'est que vous avez capté que c'était sarcastique. On retombe exactement sur le problème du consentement mais du côté des porteurs de service trois pièces avec dentelle (parce que zut, il paraît que ce sont des êtres sensibles ces animaux-là!).

 Je vous invite à lire, surtout, le témoignage publié sur Madmoizelle il y a quelques jours. Pour les victimes du poil dans la main, voici quelques extraits:


« Mais c’est pas possible, un mec ça a toujours envie ! Et si tu m’aimais vraiment tu banderais rien qu’en me voyant nue ! »
J’ai donc essayé de lui dire. Que non, un homme n’a pas envie 24/24h. Que non, aimer une femme ne veut pas dire bander juste en voyant son décolleté. Que oui, parfois j’avais envie d’autre chose que de m’envoyer en l’air.

« Mais les choses ne se sont pas arrangées par la suite. Mon désir pour elle s’est émoussé à l’aune de cette fois-là, contrairement au sien ; chaque fois que je repoussais ses avances, le même cinéma recommençait et je finissais par céder.
Parce que j’étais paralysé lorsqu’elle s’asseyait sur moi, pour qu’elle me fiche la paix, parce que je me levais tôt pour travailler et qu’elle ne m’aurait pas laissé dormir sans une partie de jambes en l’air avant et que je m’évitais de longues heures de dispute stérile et inutile, parce que je n’aurais jamais pu la convaincre que ne pas avoir envie n’était pas un avis de rupture…»
« Le pire dans tous ça, c’est que je me sentais terriblement coupable. Coupable de la rejeter, de n’avoir pas envie d’elle autant que je l’aurais dû. Coupable de trouver tous les subterfuges pour me soustraire à elle. Coupable d’entretenir une liaison platonique avec une autre qui, si elle ne passa jamais le stade du baiser, m’offrit autant de soulagement que de remords. Coupable de ne plus savoir si je l’aimais ou non, mais d’être pourtant trop effrayé par la solitude pour la quitter. Coupable, enfin, pour chaque fois où j’ai eu envie, parce que je savais que je n’améliorais pas les choses.»



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